La nature
Chapitre I Un rêve
En hiver, quand le jour se lève à 11h, et que l’on ne voit pas dans les mégalopole le soleil pendant des mois.
Quand on est privé de cette joie primordiale, vitale d’être bercé dans l’amour de ces rayons, de sentiment, de sa chaleur caressant notre visage, pénétrant nos yeux et nous remplissant la poitrine jusqu’au fond des poumons.
Je ne crois pas qu’en ce moment la nature est morte. Même si on a tous ce sentiment en hiver. Je pense qu’elle se repose. Elle prends une pose, pour réapparaître, renaître avec la plus grande beauté. Pour venir à nos yeux plus majestueux et splendide. Pour nous toucher en plain coeur et nous éblouir au retour des beaux jours.
Pour nous prouver son statut et sa destination, son existence en tant que la plus belle création du Seigneur.
Elle part en automne, doucement, ou brusquement d’un seul coup, quand il commence à pleuvoir. Pour que tous les êtres vivants apprennent et sachent l’apprécier.
Il n’y a pas le noir sans le blanc. La nuit sans le jour. Le bonheur sans le malheur. Ainsi, la nature nous laisse la possibilité, la grande joie de la voir telle qu’elle a été conçu, splendide et fabuleuse. Le vrai miracle sur Terre, accessible. Comme une femme qui se prépare le soir avant de se cocher. Se déshabille, se démaquille, se perd dans la pénombre pour bien se reposer et réapparaître encore plus belle le lendemain matin. Il suffit juste d’avoir de la patience. Attendre. Croire. Savoir. Elle revient avec une nouvelle beauté. Avec ses odeurs, ses sensations, ses couleurs et son amour envers nous.
Et toutes les journées qu’on aura passé dans l’obscurité, dans le froid et dans la dépression causé par le manque de lumière seront récompensés plusieurs fois. Toutes ces heures sombres valent la possibilité de contempler les premiers rayons du soleil du printemps qui va arriver telle une promesse du bonheur et d’une vie meilleure.
Et même dans les plus sombres moments de désespoir et de chagrin, elle nous attends. La nature. Elle existe et vit sans nous demander. Elle soumet ses lois, ses envies et ses caprices. Tout en étant sage et cruelle. Elle sait ce dont on a besoin. Quand elle doit être abondante et étouffante et quand il faut se cacher de nos yeux, pour nous laisser comprendre sa valeur, pour nous manquer, pour nous apprendre à l’apprécier, à l’aimer.
En étant ses enfants, ses créations et une partie de ce qu’elle est, nous sommes liés.
L’amour entre les êtres humains subit les mêmes changements et respecte les mêmes lois que la nature. Etant donné que l’amour c’est la nature, c’est la force et la puissance qui dirige l’univers, elle est aussi susceptible aux changements et aux étapes. Tantôt, forte et abondante, puissante et étouffante, parfois même folle, tantôt calme et presque invisible aux yeux. Elle est partout. Si elle est née, elle reste pour toujours. Elle se transforme et se cache, change les couleurs et les odeurs, mais elle est toujours là. Dans tes yeux, dans ton coeur, en toi. Dans moi.
Les contrastes, c’est ce qui nous permet de sentir l’amour. Voir la beauté en toutes ses formes. Sans le manque du soleil, il est impossible de comprendre et de savoir apprécier ses rayons caressant le visage. Sans manque d’amour, il est impossible de comprendre, sentir, voir, que c’est le sentiment, la matière la plus belle sur Terre, qu’il est impossible d’exister sans amour. L’absence de l’amour dans la vie de certains nous le prouve et nous laisse sentir ce besoin. Sentir la valeur qu’elle prend dans la vie, l’impossibilité de vivre sans elle. Et c’est les contrastes qui nous laissent la sentir et la comprendre.
Par contre, c’est vrai que pour voir la beauté de la nature, et la beauté en général, il faut parfois faire des efforts: naître, ouvrir les yeux, sortir de chez soi, acheter le droit d’aller ailleurs.
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